Très jeune, la nature, la faune, la mycologie et les sciences naturelles le passionnent. Après avoir exercé quelques petits métiers, il intègrre les académies libres telles que Colarossi, la Grande-Chaumière, puis plus sérieusement, les Beaux-Arts.
Il partage un atelier avec le peintre Georges Rohner.

Il expose lors d’expositions collectives dès 1932 à Paris comme le Salon des Indépendants, le Salon d’Automne ainsi que dans plusieurs capitales mondiales.
Robert Humblot forme en 1935 le groupe «Forces Nouvelles» avec Henri Héraut, Pellan, Tal-Coat, Henri Jannot.
On le retrouve au Ier Salon de la Nouvelle Génération en janvier 1936.
Ses œuvres passent en ventes publiques dès les années 1950.
Il obtient le prix Conté-Carrière en 1952 et en 1953 le prix de la Biennale de Menton. 

Homme libre, rebelle, il n’accepte aucune contrainte et a pour réputation d’avoir un caractère difficile et d’être un joyeux drille humoristique.
Il voyage dans de nombreux pays, en Afrique, au Mexique, aux Antilles, en Italie, en Espagne, cependant il reviendra toujours au charme de la Bretagne et surtout de la Provence.

Plusieurs hommages posthumes lui ont été rendus dans différentes galeries et Salons. 
Une rétrospective lui a été consacrée en 1964 au Musée Galliera. 
Citons parmi ses biographies, celle écrite par René Huyghe.